Lutte antiterroriste : Les Forces combattantes burkinabè infligent de lourdes pertes aux groupes armés dans plusieurs régions du pays

Publié le 4 Novembre 2025, 10:17am

Du 19 octobre au 2 novembre 2025, les Forces combattantes du Burkina Faso ont conduit une vaste série d’opérations coordonnées sur plusieurs théâtres d’opérations, infligeant de lourdes pertes aux groupes terroristes et détruisant de nombreuses bases ennemies. Ces actions décisives, menées dans les régions du Koulsé, du Goulmou, du Liptako et de Bankui, témoignent de la détermination et de la montée en puissance du dispositif national de défense, selon des informations rapportées par l’Agence d’Information du Burkina (AIB).

Le 19 octobre, les unités du 8e Bataillon d’intervention rapide (BIR), appuyées par les équipes ESRI 1 et Léopard, ont livré de violents combats contre un groupe de terroristes circulant à moto dans la zone de Pibaoré. Après un échange nourri de tirs, les assaillants ont été pris en chasse par voie aérienne et neutralisés.

Deux jours plus tard, le 21 octobre, une attaque dirigée contre un poste avancé à Kilma a été vigoureusement repoussée par les forces terrestres. La riposte s’est prolongée par des frappes aériennes visant les éléments en fuite. Dans la même journée, un quartier général terroriste localisé à Korko, au nord de Barsalogho, a été totalement anéanti.

Le 22 octobre, les forces armées ont conduit une opération ciblée contre une base terroriste établie à Demniol, à l’est de Silmangué, aboutissant à la neutralisation de plusieurs combattants ennemis.

Le 24 octobre, la détection d’un important convoi terroriste au nord de Yamba a déclenché une opération aérienne d’envergure. La colonne ennemie a été entièrement détruite, et un arsenal conséquent a été saisi sur les lieux.

Le 25 octobre, plusieurs frappes aériennes successives ont anéanti un dispositif ennemi tandis qu’une tentative d’attaque contre les positions de défense à Koumbango (province du Bam) a été énergiquement repoussée. En déroute, les terroristes ont abandonné armes, équipements et plusieurs de leurs camarades tombés au combat ; l’un d’entre eux a été capturé vivant.

Dans la région de Bankui, le 29 octobre, des unités basées à Tougan, dans la province du Sourou, ont intercepté un déplacement suspect. Grâce à une réaction aérienne rapide, les éléments ennemis ont été neutralisés et leur matériel de combat détruit.

Le 30 octobre, un groupe planifiant des attaques contre Kongoussi, Tikaré et Kossouka a été repéré à Nasseré. Les frappes ciblées ont démantelé leurs caches et éliminé les rescapés. Dans le même temps, une autre frappe a visé un campement de terroristes endormis, avant une opération de ratissage menée par les forces spéciales pour sécuriser la zone.

Le 31 octobre, un regroupement ennemi repéré à Temnaoré, près de Kossouka, a été détruit par des frappes coordonnées, réduisant à néant leur équipement logistique.

Le 1er novembre, une unité du 19e BIR a tendu une embuscade à un groupe de guetteurs venus espionner ses positions. L’intégralité du groupe a été neutralisée au terme d’une opération rapide et maîtrisée.

Enfin, le 2 novembre, une frappe chirurgicale a visé, au nord de Barsalogho, une réunion de hauts cadres terroristes. Plusieurs chefs ont été neutralisés, et leurs véhicules ainsi que leurs dépôts d’armes totalement détruits.

Ces différentes opérations, menées avec méthode et efficacité, illustrent la volonté inébranlable des Forces combattantes de libérer l’ensemble du territoire national de l’emprise des groupes armés terroristes. Elles traduisent également la montée en puissance du dispositif de défense burkinabè, fondé sur la complémentarité entre forces terrestres, unités spéciales et appuis aériens, désormais capables d’agir simultanément sur plusieurs fronts.

Selon les autorités militaires, les opérations se poursuivent sans relâche, avec pour objectif la restauration de la sécurité, la libre circulation des personnes et des biens, et la reconquête totale du territoire national.

Intégration BF